L’évolution des usages des clients
De nouvelles priorités qui orientent les choix des consommateurs-citoyens
- Préoccupation environnementale, responsabilité sociétale, attentes d’un engagement responsable plus fort et réel des entreprises.
- Attentes renforcées de loyauté, de confiance et de transparence.
- Besoin de protection de la personne, des biens, des avoirs et de sécurité contre le risque numérique.
- Recentrage sur l’essentiel contraint par le pouvoir d’achat ou par choix de consommer plus responsable.
- Individualisme plus assumé, volonté de rester maître de ses choix et de son destin, de comprendre pour agir.
- Instantanéité et rapidité, rejet des temps contraints, accessibilité, comparaison, connexions aux autres via le digital.
- Attention portée au prix (achat malin) et transparence tarifaire comme prérequis.
- Priorisation du local, confiance accordée à ses pairs, à sa communauté, défiance vis-à-vis des institutions.
- Développement de l’usage (versus la propriété), circuits courts, achats d’occasion.
Face à la tendance du « tout digital », la dimension humaine, la proximité, le lien social et l’ancrage territorial prennent davantage d’importance
- Valorisation de l’apport humain :
- Responsabilité : décider et agir rapidement et efficacement ;
- Intelligence situationnelle : aider le client à évaluer sa situation, à se projeter, à revisiter ses choix et à prendre la bonne décision ;
- Ingéniosité/créativité : apporter une solution au client en toute circonstance ;
- Mobilisation des expertises : proposer un accompagnement personnalisé à valeur ajoutée en mobilisant des expertises variées et adaptées.
- Importance de l’ancrage territorial :
- Importance de la proximité renforcée par la crise sanitaire ;
- Importance de la fonction sociale et du lien créés par les acteurs locaux (commerce, associations…).
Une concurrence multiforme
- Poursuite des mutations du paysage bancaire européen : fermeture/cession de banques en ligne, déploiement d’offres/marques complémentaires (banque commerciale, banque en ligne, etc.).
- Émergence et développement de nouveaux acteurs et éclatement des modèles : néo-banques, agrégateurs, fintechs, GAFA, autres industries, etc.
- Percée des banques en ligne et des néobanques sur les entrées en relation.
- Mutations technologiques et intelligence artificielle.
- Proposition de valeur élargie, disparition des barrières entre industries et stratégies de plateformisation.
- Nouveaux modèles tarifaires (gratuité, options à l’usage) qui accroissent la pression sur les offres.
Une succession de crises qui creusent les inégalités sociales et territoriales
- Inégalités de revenus, de richesses et augmentation des situations de précarité.
- Écart grandissant dans la capacité de rebond et d’adaptation (éducation, aisance numérique, mobilité, employabilité…).
- Inégalité d’attractivité des territoires : accès à l’emploi, mobilité, éducation, culture, santé…
- Clivage territorial des modes de vie entre les zones urbaines, péri-urbaines et rurales.
- Jeunes et populations vulnérables davantage impactés.
- Hausse de la sinistralité liée au dérèglement climatique.